Un activateur d'égalité réelle

Fiche de présentation d'initiative constitutive de bonnes pratiques en matière d'égalité entre les femmes et les hommes

Campagne ≠ JDIWI pour le consentement

THÉMATIQUE PRINCIPALE
Prévention des violences faites aux femmes - lutte contre la récidive - Sexualités

TYPE D'INITIATIVE
Création d'outil pédagogique (jeu, exposition, fiches pratiques, guide, etc) - Méthodologie de Réseaux, valorisation et gestion de réseaux - Sensibilisation

PUBLICS BÉNÉFICIAIRES
Adolescent·e·s - Grand public - Professionnel·le·s de l'éducation - Professionnel·le·s de la prévention sociale - Scolaires

Campagne ≠ JDIWI pour le consentement
OBJECTIFS DE L'INITIATIVE
Permettre aux jeunes de savoir et être sûr.e qu’une personne est parfaitement consentante à un rapport sexuel parce que ne pas respecter ces règles, c’est risquer de commettre un viol. Le viol est un crime puni par la loi, passible de prison. Mais surtout, il a des conséquences extrêmement traumatisantes sur les victimes, qui peuvent en souffrir toute leur vie. Une fois suffit et c’est une fois de trop.
RÉSUMÉ DE L'INITIATIVE

L’initiative a pour origine un sondage sur la prévalence de la culture du viol.

Suite à un sondage 2019- 2020 sur les mythes et stéréotypes sur le viol chez les garçons de 15 à 25 ans issus de différents milieux sociaux-économique bruxellois,  il  ressort notamment que les jeunes sont perdus quant à la notion de consentement. Comment reconnaître un oui ou un non s'il n'est pas exprimé ? Ils se disent qu'ils vont apprendre avec l'expérience et que donc, ils peuvent être maladroits au début. Ils ne sont pas contre l'idée d'insister, ça fait partie du jeu, mais pas forcer.
Leur principale source d'info, quand ils se posent des questions, c'est Google. L'autre source qu'ils utilisent le plus, ce sont leurs potes proches.

Un sondage de 2020 sur le viol et les violences sexuelles atteste que trop de préjugés et de stéréotypes gangrènent encore la société et entretiennent cette « culture du viol ». Un tiers des jeunes (garçons et filles) pensent qu'il est normal d'insister. 25% des garçons pensent que les femmes aiment être forcées et que la violence est excitante.

En réaction à ces constats, Amnesty International Belgique a lancé une campagne de communication en ligne ≠JDIWI pour aider les jeunes à appliquer des règles simples pour s'assurer du véritable consentement à chaque fois qu'une personne veut passer à l'acte.

Deux influenceurs GuiHome et Abdel en vrai expliquent 10 règles sur le consentement, à leur manière, pour que désormais, le consentement n'ait plus aucun secret pour les jeunes et qu'ils puissent dépasser les a priori.

Les 10 règles sont disponibles sur les réseaux sociaux les plus divers : Instagram, Facebook ou Twitter. Les jeunes sont invités à les partager

Exemple de la règle n°1 : « La

 base. Si ta ou ton partenaire te dit Oui, et que ce Oui est prononcé en toute liberté, sans pression et sans menace de ta part : alors c'est bon, vous pouvez y aller ! Mais assure-toi bien que ce Oui persiste tout au long de vos ébats. »
voir la vidéo

PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE
Amnesty International est un mouvement mondial de personnes qui luttent pour les droits humains. Il intervient au nom des victimes de violations de ces droits, en se basant sur une recherche impartiale et sur le droit international. L’organisation est indépendante de tout gouvernement, idéologie politique, intérêt économique ou religion. Il y a plus de 50 sections nationales d’Amnesty à travers le monde. La section belge francophone compte près de 40 000 membres et donateurs·trices, 80 000 sympathisants et 60 groupes locaux répartis en Wallonie et à Bruxelles. La section a son secrétariat national à Bruxelles, et emploie une trentaine de permanent·e·s ainsi qu’un grand nombre de bénévoles. Lien vers rapport d’activité 2021 : ici

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