Cellule de soutien aux journalistes victimes de violences sexistes et racistes

Pour solliciter la cellule d'écoute, il suffit d'envoyer un premier mail à l'adresse dédiée : soutien@prenonslaune.fr.

Une bénévole prendra ensuite rapidement contact avec la personne émettrice. Un rendez-vous d'écoute sera premièrement proposé, par e-mail ou par téléphone en fonction des préférences. Un accompagnement vers une démarche juridique ou vers d'autres structures peut être ensuite envisagé. L'écoute et le soutien se veulent bienveillants  et l'aide se définit selon les besoins de la personne

 

Les membres de la cellule d'écoute de Prenons la Une sont préalablement formées à l'écoute et respectent une charte  décrivant les engagements suivants :

• Le soutien inconditionnel aux victimes
• L'anonymat de la personne qui contacte et de celle qui répond
• La confidentialité des échanges
• Les témoignages et propos recueillis ne sont pas utilisés dans le cadre de notre travail de journalistes
• Transmettre à une autre membre du pôle un cas impliquant une personne que l'on connaît ou nous mettant en situation de conflit d'intérêts

Créée en 2020, la cellule d’écoute et de soutien de l'association Prenons la Une a pour but d’écouter, orienter et accompagner les journalistes victimes de violences sexistes et sexuelles, de racisme et de toute autre discrimination dans les rédactions comme sur le terrain. Créée en 2014, Prenons la Une est une association de journalistes qui milite “pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité dans les rédactions”. Ses membres participent à la mise en place d’actions concrètes pour atteindre cet objectif en cohérence avec les règles déontologiques du journalisme. Elles organisent des événements, rédigent des tribunes, interviennent dans des écoles, recherchent des subventions, etc. Les principales actions de l’association

• les formations proposées aux étudiant·e·s en journalisme et aux professionnel·le·s du secteur

• la rédaction de tribunes pour dénoncer certaines pratiques et le soutien aux tribunes de collectifs et associations amies

• l’aide juridique aux victimes de harcèlement sexiste et sexuel dans les rédactions

• la réalisation d’enquêtes et la construction d’outils pour aider à une meilleure représentation des femmes dans les médias

La publication de la tribune “Femmes à la Une”, en mars 2014, dans Libération, signée par plus de 800 journalistes, est l’acte fondateur du collectif Prenons la Une. Il est imaginé par les journalistes économiques Claire Alet et Léa Lejeune, à la suite du traitement médiatique sexiste de l’affaire dite « DSK » et peu après la grève des signatures des Echos. Très vite, Prenons la Une demande à ce que des cours de sensibilisation aux stéréotypes de genre et pour l’égalité entre les femmes et les hommes soient inscrits dans les curriculum des écoles de journalisme.