Un activateur d'égalité réelle

Fiche de présentation d'initiative constitutive de bonnes pratiques en matière d'égalité entre les femmes et les hommes

Coordination des violences intrafamiliales

THÉMATIQUE PRINCIPALE
Prise en charge des personnes victimes de violences

TYPE D'INITIATIVE
Accueil, accompagnement des publics - Observatoire – diagnostic - étude - Sensibilisation

PUBLICS BÉNÉFICIAIRES
Femmes victimes de violences - Professionnel·le·s de l'éducation - Professionnel·le·s de la prévention sociale - Professionnel·le·s de la santé - Professionnel·le·s du travail social

Coordination des violences intrafamiliales
OBJECTIFS DE L'INITIATIVE
Le dispositif de coordination des Violences Intra Familiales  a pour objectif de garantir, après évaluation des besoins, la coordination des interventions des différents acteurs afin d’assurer une prise en charge globale et dans la durée des femmes victimes de violences au sein de leur couple et de leurs enfants   Ce dispositif d’accompagnement coordonné répond à l’isolement des victimes et à la complexité de leur parcours en positionnant une coordinatrice à leur côté jusqu’à la sortie de la situation de violence.
RÉSUMÉ DE L'INITIATIVE

Les victimes de violences et leurs enfants sont accompagnées par des coordinatrices, en zone urbaine comme rurale.

Les coordinatrices interviennent soit par saisine directe des victimes ou des professionnels, soit à travers des permanences assurées au sein du commissariat de Montauban et de Castelsarrasin. Elles y sont informées des dépôts de plaintes ainsi que des mains courantes de Police Secours (17) afin de prendre contact avec les victimes.

Elles évaluent la situation de chaque victime, alertent le procureur de la République pour la mise en œuvre des mesures de protection le cas échéant, hiérarchisent les difficultés rencontrées et y répondent en mobilisant les partenaires concernés. Les coordinatrices assistent le procureur de la République dans la mise en œuvre du Téléphone Grave Danger.

Cette approche globale et intégrée permet d'orchestrer et de prioriser les interventions des autorités judiciaires (dépôt de plainte, saisine du juge aux affaires familiales, juge des enfants..), sanitaires et sociales, des organismes pourvoyeurs de ressources, des bailleurs sociaux quand il ne s'agit pas d'hébergement d'urgence tout en veillant à la mise en œuvre d'un accompagnement juridique, psychologique favorisant la reconstruction et le retour vers l'autonomie de la victime et de ses enfants.

Depuis avril 2021 une psychologue est placée à leur côté pour une prise en charge immédiate des victimes et des enfants (déchoquage, psycho-trauma).

Cette mission de coordination de proximité autour de la personne ne se substitue pas aux acteurs et services existants. Bien au contraire, cet interlocuteur principal de la victime, mobilise l'ensemble des acteurs et dispositifs utiles au retour à l'autonomie de la victime et de ses enfants. Elle leur permettra ainsi de se centrer sur leur cœur de métier respectif, en sachant que les mesures d'accompagnement ante et post sont assurées.

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