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05/11/25 | égalité professionnelle
Créé en 2015 par Rebecca Amsellem, le collectif Les Glorieuses milite pour l’égalité économique et la justice sociale. Chaque année, il publie la campagne symbolique #10Novembre11h31, devenue un repère médiatique pour mesurer les inégalités salariales.
Selon le collectif Les Glorieuses, à partir du lundi 10 novembre 2025 à 11h31 et 22 secondes, les femmes « travailleront gratuitement » jusqu'à la fin de l'année.
Derrière cette formule choc, un constat bien réel : les femmes gagnent en moyenne 14,2% de moins que les hommes à temps de travail équivalent dans l'Union européenne (Insee).
Autrement dit, si les femmes étaient payées au même taux horaire que les hommes, tout en conservant leur revenu annuel moyen, elles cesseraient symboliquement d'être rémunérées à cette date précise.
Un rappel nécessaire
Le mouvement, lancé par Les Glorieuses il y a neuf ans, souligne la persistance des inégalités salariales.
« En neuf ans, les femmes ont gagné deux points. Ce n'est pas négligeable, mais à ce rythme, l'égalité salariale n'arriverait qu'en… 2163 », rappelle Rebecca Amsellem, fondatrice du collectif.
L'égalité professionnelle reste un pilier de la citoyenneté
Les écarts de rémunération traduisent encore des freins culturels, des stéréotypes persistants et une sous-valorisation du travail des femmes. Agir pour l'égalité salariale, c'est agir pour une société plus juste, où la compétence et l'engagement priment sur le genre !
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