Un activateur d'égalité réelle

Des patientes-expertes pour mieux accompagner les Calédoniennes atteintes d’endométriose

12/03/24 |  , ,

Des patientes-expertes pour mieux accompagner les Calédoniennes atteintes d'endométriose

Une association de patientes qui vient pour rencontrer des collégiens, des lycéens et répondre aux questions autour de l'endométriose

Pour la journée internationale des droits des femmes, le gouvernement calédonien a fait appel à des patientes-expertes. Un concept apparu récemment en France, depuis 4 à 5 ans, aujourd’hui considéré comme une profession à part entière. Il est bien plus connu et éprouvé au Canada.

Concrètement, il s'agit d'un patient atteint d'une maladie chronique qui a choisi de s'engager auprès d'autres patients en se formant dans des universités de médecine.

« On a fait venir de Métropole Véronique Pereira qui est une patiente-experte de l’association ENDOmind. C’est une association de patientes qui vient pour rencontrer des collégiens, des lycéens et répondre aux questions autour de l’endométriose », précise Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l'égalité des chances.

Le gouvernement a également organisé plusieurs visites de cette patiente-experte dans les établissements scolaires pour proposer des opérations de sensibilisation. À l’exemple du collège Baudoux, à Nouméa, ce lundi 11 mars 2024. Une vingtaine d’élèves de 3e ont assisté à cette présentation, qui a commencé par un quiz. « Le seul symptôme de l’endométriose est la douleur pendant les règles ? » Intox ! « Il y a plusieurs formes d’endométriose ? » Info !

Pour Véronique Pereira, il est important d’informer les jeunes dès le collège. « Cela permet de les sensibiliser à l’existence des personnes malades, pour éviter le harcèlement par exemple, et ne pas en rire. Ils peuvent aussi en parler à une amie ou une sœur qui a des douleurs. »

(…)

Bientôt une antenne calédonienne de l’association ?
(…)  les professionnels de santé restent insuffisamment formés à sa détection et sa prise en charge, ce qui entraîne souvent « une errance thérapeutique » pour ces femmes. L’association ENDOmind, agréée par le ministère de la santé, a pris des contacts lors de cette soirée. Des candidatures ont déjà été reçues pour éventuellement mettre en place une antenne locale de l’association, avec des bénévoles.

SOURCE – Pour en savoir plus

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