Un activateur d'égalité réelle

Lutter contre la précarité menstruelle

28/05/25 |  

Lutter contre la précarité menstruelle

Le 28 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, des collectivités, associations et actrices culturelles s’unissent pour lutter contre une injustice silencieuse : la précarité menstruelle.

Pour un accès universel et sécurisé aux protections menstruelles !, Campagne de Solidarités International (2025)

Le 28 mai, le monde célèbre la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, une occasion cruciale pour sensibiliser sur une réalité encore taboue : la précarité menstruelle. En 2025, près de 4 millions de femmes en France peinent toujours à se procurer des protections périodiques. Face à cet enjeu de dignité, de santé publique et d’égalité, des actions concrètes voient le jour.

– Le Conseil Départemental de la Haute-Garonne a généralisé l’installation de distributeurs gratuits de protections périodiques dans ses collèges publics (102 au total). Dans un même temps, un livret pédagogique sur les menstruations sera distribué aux élèves de 6e et 5e afin de lever le tabou des règles.

👉 Cliquez ici pour télécharger le livret

– Dans ses centres d’hébergement et lors de ses maraudes, la Croix-Rouge française organise des ateliers de sensibilisation, distribue des protections et anime des discussions autour des règles et de la santé reproductive. Elle oeuvre également à la confection de serviettes lavables, en lien avec l’association Menstru’elles, pour des solutions durables et respectueuses de l’environnement.

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– L’association Cop1 agit sur les campus et dans les villes pour soutenir les étudiantes précaires. Des distributions régulières de protections menstruelles sont réalisées gratuitement, dans un climat de bienveillance et d’inclusivité.

👉 Cliquez ici pour découvrir le site officiel

– Des structures, comme Soliciale, proposent désormais des kits de protections menstruelles à prix symboliques, souvent à 1€. Une aide décisive pour les femmes en grande difficulté, notamment les sans-abris, les migrantes ou les mères isolées.

– Des artistes, comme Alice Bié, utilisent la scène pour briser les tabous. Son spectacle « Chattologie » aborde les règles avec humour et pédagogie pour ouvrir la parole, changer les regards, et faire des règles un sujet de société plutôt qu’un sujet honteux.

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